define('_ECRAN_SECURITE_LOAD', 0); Histoire - Habiter Vandœuvre - Ville de Vandœuvre-lès-Nancy

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Histoire

Vue aérienne du vieux village

Aux origines

Une présence humaine est attestée dès l’époque néolithique, une présence qui se poursuit aux époques celto-gauloise, gallo-romaine et mérovingienne..

L’origine du nom de Vandœuvre reste discutée.

  • « Vindobra » ou « Vindobriga » serait d’origine celtique : « Vindobriga » ou mont de Vindos, ferait référence au nom d’un chef gaulois local. Cette hypothèse a la préférence des historiens.
  • « Vindopera » trouvé dans un texte du Xème siècle, serait linguistiquement une allusion directe au travail de la vigne, laquelle existait bien à Vandœuvre à cette époque.
  • Une dernière hypothèse, « Vandalorum opus » (ouvrage des Vandales) est unanimement rejetée.

Latinisé, ce nom apparaît pour la première fois dans un écrit daté de 964 comme patronyme d’un seigneur du lieu, Berardus de Vindopera.

Photo ZUP Au Xème siècle, Vandœuvre est érigée en paroisse et placée sous le patronage de Saint-Melaine. Un prieuré clunisien s’installe alors.

Vandoeuvre fut le théâtre, à l’est de son territoire, de la bataille de Nancy où fut tué Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, le 5 janvier 1477.

Village jusqu’en 1950, Vandœuvre a connu un essor urbanistique et démographique à partir des années 60, avec la construction de la ZUP (Zone à Urbaniser en Priorité). Ce secteur regroupe aujourd’hui à lui seul plus de la moitié de la population de la ville. Cette opération d’urbanisation s’inscrit logiquement dans le développement de l’agglomération nancéienne et ne peut se comprendre sans un rappel des réalités foncières, financières et politiques de l’époque.

Le blason

Blason de la ville de Vandœuvre Alérion : La Lorraine
Gueules (rouge) : L’évêché de Toul dont dépendait Vandœuvre
Glands : La Forêt de Haye
Vert : Les champs, les jardins et les vignes
V : de Vindos, chef gaulois
Bâton de prieur : Prieuré clunisien fondé vers l’an 1000
« De sinople au bâton prieural d’or issant de la pointe de l’écu, accompagné de deux lettres gothiques d’argent surmontés de deux glands d’or ; au chef cousu de gueules chargé d’un alérion d’argent » (Pierre Dié Mallet, 1952)

Patrimoine

Quelques monuments remarquables : Domaine du Charmois sous la neige

  • Le village, coeur historique de la ville, a conservé son cachet ancien avec ses vielles maisons des 17 et 18ème siècles, ses fontaines, son lavoir.
  • L’église Saint-Melaine (15ème-16ème siècles), sa piéta, sa statuaire, ses vitraux.
  • Le château Anthoine, classé monument historique (15ème-18ème siècles).
  • Le domaine du Charmois, son manoir du 19ème siècle, sa ferme rénovée, ses jardins fleuris.
  • Le château du Montet, propriété de l’Université.
  • La chapelle Notre-Dame des Pauvres (1953), lieu de pèlerinage et point de vue remarquable sur le bassin de Nancy.
  • L’église Saint-François d’Assise, une œuvre d’Henri Prouvé classée au patrimoine. On peut y voir des bas-reliefs de Françoise Schrepfer-Malaprade.
  • L’église Sainte-Bernadette avec des vitraux contemporains de Jeanine Jacquot-Perrin.